Dcoop souhaite encourager l’utilisation des nouvelles technologies parmi ses membres en promouvant différentes activités et espère ainsi accroître l’efficacité et la rentabilité des chaînes de valorisation de ses produits. Les premières étapes du processus sont la numérisation et l’évaluation des données agro-alimentaires. Pour ce faire, l’entreprise a recours à des systèmes permettant de récolter des données agro-climatiques, de contrôler les processus sur le terrain ainsi que les processus industriels. La stratégie de Dcoop a pour but de créer un secteur agro-alimentaire durable en développant des méthodes capables de réduire les effets des évènements extrêmes, de prédire les conditions météorologiques pour adapter l’irrigation et de réguler l’utilisation des engrais et des produits phytosanitaires sur le terrain, afin d’atteindre une plus grande efficacité technique, environnementale, énergétique et économique et d’accroître la valeur ajoutée du produit final.

La création du fonds Glanbia MilkFlex vient compléter le programme de volatilité des prix de Glanbia existant en établissant des financements correctement structurés à des prix compétitifs pour les exploitations laitières. Ce produit a pour but de correspondre aux flux de liquidité générés par l’exploitation laitière sans prévoir de remboursements lorsque les prix sont bas, mais en demandant des remboursements plus élevés lorsque les prix sont élevés. Un des principaux éléments de ce produit de prêt est qu’il contient des « mécanismes de déclenchement flexibles » qui permettent d’ajuster les délais de remboursement en fonction des fluctuations du prix du lait Glanbia, ce qui permet d’accorder un peu de répit aux agriculteurs lorsqu’ils en ont le plus besoin. La mise en œuvre de l’innovation MilkFlex représente un changement de paradigme par rapport au modèle de financement utilisé actuellement dans le secteur laitier européen. En effet, ces dernières années, le prix du lait a subi des fluctuations de plus de 50%.